RENCONTRER QUELQU’UN DE BIEN POUR SOI NE VEUT PAS DIRE QUE TOUT EST FACILE, LÉGER ET SIMPLE NI QUE LA RELATION EST ÉVIDENTE DÈS LE DÉBUT. Une relation se construit dès les premiers mois et plus tu gagnes du temps au début sur les sujets sensibles, plus tu gagneras du temps sur la suite. Combien de couples se séparent au bout de 1 ou 2 ans car l’effet lune de miel passé, ils se rendent compte de la vraie personnalité de leur partenaire et des envies qui diffèrent. Ici je vais te donner une clef essentielle à la réussite d’un couple, même quand ce n’est pas évident. Je vais te parler des tentatives de rapprochements. Mais avant voici mon histoire …
Je ne sais pas trop comment commencer cet article car il pourrait commencer de plusieurs manières: vous raconter comment j’ai rencontré Borre = “BORRING “en fait ! Enfin pour vous sans doute. Vous dire que j’ai envie de faire un procès à tous les disney, les comédies romantiques américaines, autre contes pour enfants ou même cette bonne copine qui ne nous laisse jamais l’accès aux backstage de son mariage qui semble en “apparences parfait”… tout ceux qui nous racontent que les débuts sont doux, faciles, légers… « nos premières années on nageait dans le bonheur, même ses chaussettes sentaient la rose” ! Non mais ça suffit, l’amour rend en effet aveugle et je remercie le médecin qui m’a opéré de la myopie 6 mois avant de rencontrer Borre. La princesse qui croyait au contes de fées… ça sera pour un autre article ça !
Alors voilà, après 7 ans de célibat et quelques belles histoires de quelques mois mais surtout des histoires sans lendemain … nous y voilà je rencontre Borre. Il est hollandais. Je ne comprends rien quand il parle dans sa langue maternelle et il ne comprend rien quand je parle français. C’est donc sur le papier super bien parti n’est ce pas ? Mais commençons par casser les idées reçues:rencontrer quelqu’un en pleine période de Covid 19 ? C’est possible ! Entretenir une relation à distance en plein Covid 19 ? C’est possible. Faire des allers retours pour se voir en plein Covid 19 ?C’est possible aussi. Reconstruire une histoire après un terrible chagrin d’amour ? C’est possible. Être père célibataire d’une ado de 10 ans et faire de l’espace à une femme dans sa vie ( tout en faisant 7 heures de sport par semaine et assurer la semaine au boulot ) ?C’est possible ! Rencontrer quelqu’un de bien et se saboter de peur de réussir …? Ah oui c’est possible ça aussi ! Mais parlons franchement:
OUI il faut se battre !
OUI il faut du courage pour commencer une relation !
Et quand on dit que “l’amour donne des ailes” et bien c’est vrai qu’il en faut des grandes pour pouvoir affronter tout ça. Et parfois une sacrée paire de c**** … pour affirmer qui on est face à quelqu’un qu’on aime et qu’on ne veut pas perdre. La vérité c’est qu’il faut d’abord affronter ses propres démons seul, pour les montrer à l’autre pour qu’il nous voit tel que nous sommes. Et parfois on n’est pas très beau.
Ici dans chaque article je serai vraiment sans filtre, je pars du principe que mes expériences peuvent vous servir aussi. Donc pas de chichi, pas de faux semblants… Rencontrer Borre a été une des plus belles choses qui me soit arrivée en 2020 mais aussi la plus challengeuse. A coté, avoir été confinée avec ma mère c’était rien ( maman si tu me lis je plaisante, le 1er confinement avec ma mère nous a permis justement de transformer et de guérir notre relation mère /fille … alors allez vous confiner avec vos parents, ça profitera à tous). Maman je t’aime.
Revenons à nos moutons, enfin à la Hollande. Sans faire d’autorisation ni de test PCR. Ici on passe d’un sujet à l’autre comme ça. On va reprendre du début:
Juin 2020, fin du 1er confinement, à la suite d’une énième histoire sans lendemain, enfin qui a durée quelques mois de nuits endiablées, avec un chanteur français qui ne m’avait surtout RIEN promis car en plein divorce, 2 enfants la moitié du temps et en pleine écriture de son nouvel album en hommage à son ex femme et à ce mariage pas raté mais bien terminé.. (note à vous : un mec qui met tous les signaux “ PAS DISPONIBLE” c’est qu’il n’est pas disponible, FUYEZ ! Ne faites pas comme moi “ mais si ça va le faire, on va lui donner du temps, on s’entend tellement bien “ mais non Vasselin ! Un mec qui te dit qu’il n’est pas dispo il n’est pas dispo, même s’il te plaît, même si tu lui plais ( Ben si tu me lis, on a passé de bons moments et on a fait de superbes puzzles, merci pour ça !).
Donc juin 2020 promesse: je ne rentrerai plus JAMAIS dans une relation amoureuse avec quelqu’un qui n’est pas disponible, ne rentrerai JAMAIS dans une relation avec quelqu’un tant que je n’en saurais pas beaucoup plus sur lui, sa vie, son passé, ses peurs, ses envies. La connexion physique c’est souvent l’emballage du mauvais bonbon. Il ne faut pas se faire avoir, l’emballage ne suffit pas à dire que c’est bon à l’intérieur.
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Je rencontre Borre, fin août, nous passons 3 jours a nous “ dater” , sans qu’il ne se passe RIEN. En fait il se passait justement TOUT dans ce rien. Mais pas dans le même ordre que d’hab’. Des discussions à marcher l’un à côté de l’autre, parler de la vie, le passé, les peurs, les envies… je sens bien qu’on n’est pas raccord sur tout à ce moment-là, mais on se dit les choses naturellement, sans avoir peur d’être jugé. Et puis les 3 jours s’écoulent, c’est la fin de l’été, une love story voit le jour. Mais cette fois-ci, je n’avais pas fait les choses à l’envers. Je savais quel homme j’avais en face de moi et il savait quelle femme j’étais. Enfin dans les grandes lignes. On savait 3 choses:
Il ne voulait pas faire de rencontre sérieuse à la base,
Je ne voulais pas de relation à distance,
On se plaisait beaucoup.
Vous l’aurez compris, c’est bien parti pour durer l’histoire.
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Dans mon idéal, je me suis toujours dit que je voulais construire une vie avec un partenaire qui voulait les mêmes choses que moi, la même vision, des objectifs communs, du travail et du but de notre vie, de ce que nous voyons pour nous-mêmes et nos familles, les aspects tangibles de notre avenir souhaité, et s’assurer que ces éléments étaient alignés. Et bien Borre c’était tout l’inverse. On s’est chacun bien sorti de notre zone de confort. Mais on était prêt à en sortir et c’est pour ça qu’on s’est rencontrés.
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La longue distance nous a vraiment donné l’espace pour nous poser des questions vulnérables et perspicaces sans possibilité d’aller trop vite trop tôt. Il avait souffert, et moi aussi. On ne débute pas une relation de la même manière quand on a 35 ans et qu’on a des cicatrices plein le corps de nos précédentes relations. Certaines saignent encore d’ailleurs. On a appris à connaître les ingrédients nécessaires à la survie de notre équilibre en étant célibataire, ce qui ne veut pas dire qu’on a la bonne recette pour être à deux.
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A la fin du mois d’août, j’ai donc rencontré un homme, ne parlant pas français, moi parlant un anglais très basique, facile donc pour échanger sur des discussions profondes comme la construction d’un couple. Il est papa d’une petite fille de 10 ans et devenir papa à 25 ans, sans vouloir cette responsabilité, a été et est toujours l’une de ces plus grosses blessures. Papa la moitié de la semaine depuis 10 ans donc, le reste du temps il bosse et parfois il pense à lui. Moi, célibataire parisienne, je pense à moi plus de la moitié du temps, je bosse beaucoup et de temps en temps j’ai des responsabilités. Super synchro sur nos rythmes de vie.
Célibataire depuis 2 ans, et à peine remis de cette rupture, il ne voulait surtout pas faire de rencontre, il aimait la liberté de ne pas avoir d’engagement et de prendre le temps de se retrouver après une relation difficile et éprouvante qui a démolit sa confiance en lui. Ses potes, sa fille, son taff et de temps en temps une belle amitié amoureuse sans engagement, pas de place pour une femme avec qui partager sa vie. Moi, célibataire depuis 7 ans, archi prête pour faire une rencontre, disponible pour vivre à l’étranger si il le faut et bien décidée à faire de la place pour partager ma vie avec la personne que je rencontrerai.
Tu as pigé… on est loin de la comédie romantique américaine. Toutes nos discussions finissaient par “ on est différents, on verra bien, mais j’ai envie de te revoir, alors quand peux-tu venir chez moi ? “ et tu places quelque part dans la même phrase “ je suis mort de trouille de me lancer dans cette histoire mais j’en ai envie”.
Quelques allers retours ont suffit pour comprendre que malgré nos différences, nos doutes, nos peurs, on voulait se voir tout le temps. Que malgré l’interdiction de passer les frontières, on le faisait plusieurs fois par mois. Que malgré la barrière de la langue, on se comprenait mieux que la plupart des couples parce qu’on était obligés d’aller à l’essentiel et d’utiliser des mots simples pour discuter de sujets compliqués, pas de filtres, pas de tartines pour envelopper une émotion compliquée. Que malgré sa responsabilité avec sa fille, ce mec libérait du temps pour me voir et me faire venir les mêmes week-ends qu’elle. Que malgré quelques ex “ friend’s with benefits” qui rôdaient autour de lui et ma peur de l’abandon, c’est moi qu’il choisissait et je n’étais évidemment absolument pas une “ friend with benefits”. Elles rôdent toujours d’ailleurs mais ça c’est pour un futur article 😉
Ce qu’il faut retenir, c’est qu’on idéalise tous la rencontre, les premiers mois. Ce qu’on ne dit pas c’est que rien n’est jamais évident. Que tout est de la matière vivante, qu’on ne peut pas figer nos croyances, tout ce qui est formaté est de la nourriture morte ( big up Séraphie pour cette punchline !). Nos 8 premiers mois ont été plus fatiguants que tranquilles. Il n’y a pas de règles, “NON, arrêtons de croire que les débuts d’une relation sont doux, simples, coin-coin…” Chacun dessine sa relation, avec son histoire, ses blessures, la période de sa vie, son passé… et le Covid 19 ! Toi, oui toi, qui m’a souvent dit “ mais attend Elsa, c’est quand même pas de tout repos avec Borre, au début ça doit être simple” … Es-tu expert dans les relations amoureuses ? As-tu trouvé la recette magique de la relation qui dure toute la vie ? Sais-tu prédire à 100% si tel couple restera 6 mois ou toute sa vie ensemble ? Et finalement 6 mois dans l’authenticité de notre humanité, ne valent-ils pas plus que 10 ans d’une relation dans le mensonge par exemple ? Bref … Nous sommes les alchimistes de nos histoires de vie. Personne ne peut rien prédire ou vous dire ce qui est mieux pour vous, que vous. Et comme dit ma mamie Yvette “ tu ne sauras qu’au bout du chemin, à la fin de ta vie, si c’était le bon, alors en attendant, vis ton histoire !”
Plusieurs fois, nous nous sommes posé la question de continuer ou non. Plusieurs fois il m’a appelé en me disant qu’il avait mal au ventre de me sentir loin de lui et qu’à la fois il aimait autant qu’il détestait cette connexion vulnérable. Plusieurs fois, nous avons pleuré déjà car nous ne savions pas si nous étions capables d’aimer l’autre assez, plusieurs fois il nous a fallu nous mettre à nus dans nos différences pour comprendre (en anglais) qu’on avait peur de revivre les mauvaises expériences de nos relations passées. Mais la différence c’est qu’à chaque fois, nous avions:
- ce petit mot gentil,
- cette écoute active et précieuse vis à vis de l’autre par rapport à ses croyances,
- ce regard rassurant,
- cette blague qui fait changer l’humeur aussitôt,
- ce geste médicinal, comme une main dans les cheveux, qui répare le doute,
- ce baiser amical et amoureux qui dit simplement “ nous sommes aussi des amis et je te comprends”,
- ce “je t’aime “ en hollandais que je ne comprends pas quand il le dit mais qui perfore mon coeur de bienveillance,
- cette complicité d’âme qui dit “ je te vois, je te reconnais, je ne suis pas contre toi, je suis avec toi et je veux la même chose que toi”…
- cette erreur en anglais qui fait rire l’autre car elle change tout le sens de la phrase sans que je m’en rende compte,
Toutes ces petites choses, je les appelle des tentatives de rapprochements. Et ces petites choses sont finalement de grandes choses. Car elles viennent renforcer le lien et diminuer les tensions affectives. Selon moi c’est l’arme à fleure, secrète ( mais plus secrète) des couples émotionnellement intelligents. C’est l’un des facteurs fondamentaux pour la pérennité d’une relation.
Alors oui on s’engueule parfois, on est souvent pas d’accord, on a peur de se perdre car on a conscience que ce monde de consommation et le monde extérieur n’est pas notre meilleur ami, on a envie de croire qu’on sera toujours là pour l’autre, que rien ne pourra nous mettre à terre. Tout le monde fait des erreurs, tout le monde traverse des crises, ce qui importe c’est le succès des rapprochements durant ces moments là.
La réalité c’est qu’on est pas plus forts que les autres, qu’on se perdra peut être mais qu’on se retrouvera aussi, qu’il y aura des moments où on sera moins présent certainement, et qu’on est déjà tombé en 8 mois de relation mais qu’on sait se relever en se tendant la main ça c’est sûr. Nos tentatives de rapprochements nous permettent à chaque fois de comprendre qu’on a les mêmes aspirations profondes, même si on est en désaccord. Et comme dit Borre “ dans les moments où ça ne va pas, tu peux compter sur moi pour te proposer des solutions pratiques, je suis un bricoleur, j’aime réparer les choses plutôt que d’en changer”. Cette phrase m’a toujours rassurée, et aujourd’hui, souvent je ne me gène pas de lui lancer “ Il faudrait qu’on trouve une solution pratique pour ça, parce que je ne le vis pas très bien”. Ça marche à chaque fois dans le bon sens ….
Au bout de 6 mois, Borre, qui m’avait donc affirmé lors de nos premiers rencards qu’il ne voulait pas faire de la place pour une femme dans sa vie, me propose un matin, de lâcher mon appart parisien, après avoir été confiné tout l’hiver en Hollande. “ Tupourrais vivre ici, et continuer à faire tes allers retours pour le boulot, je crois que je peux vivre avec toi et que je m’habitues bien à ce rythme de te voir habiter dans la maison”. La nourriture vivante je vous ai dit. Si j’étais restée figée à ce qu’il m’avait dit fin août, on n’en serait jamais arrivés là aujourd’hui. Ce qui est sûr c’est que c’est lui qui était le moins “chaud“ pour rencontrer quelqu’un mais dès le début c’est lui qui a voulu me revoir. Et pour être honnête, c’était presque la première fois que ca se faisait dans ce sens, dans ma vie de femme. Jamais un homme n’avait vraiment fait le premier pas. Et vous savez quoi ? Sans doute parce que je n’avais jamais laissé l’espace pour qu’un homme le fasse.
Alors 8 mois après, nous sommes en mai 2021, j’habite là bas, en Hollande, moi, la petite parisienne. Mon anglais n’est pas parfait, mais bien mieux qu’en août. Une semaine sur deux je suis belle-mère et ça se passe vraiment bien, June c’est aussi ma famille aujourd’hui. Et je pense que ça n’a jamais été un sujet dans notre relation le fait qu’il soit père et qu’on soit 3 sous le même toit. Souvent on trouve que la vie de couple est déjà compliquée surtout quand on a été confiné tout l’hiver, à se voir en jogging toute la semaine et à travailler dans la même pièce. On est loin des 6 premiers mois des deux amoureux que tu imagines, à l’exception de notre vie sexuelle qui elle est à l’image de la lune de miel des jeunes mariés (d’un autre coté j’ai jamais été mariée et je me doute que certaines lune de miel sont désastreuses) alors disons simplement qu’on fait beaucoup l’amour mais qu’on sait aussi que ça évoluera, ça aussi. ( Je te parlerai de la sexualité et de la libido dans les couples et pour célibataires dans un futur article, évidemment : LE SEXE et son pouvoir de guérison ou de blessures !)
Enfin voilà, au bout de 8 mois et bientôt 9… Nos fondations sont sacrément solides pour un jeune couple mais on est fiers de dire qu’on passe par des moments plus fragiles et c’est eux qui nous renforcent. Nous avons déjà eu toutes les discussions que la plupartdes couples ont au bout de 2/3 ans, voire même 10 ans. Il y a des jours où il m’énerve (et moi aussi) mais à la fin de la journée je me dis que cette relation m’a déjà tellement appris, tellement guérie, tellement nourrie.
Alors NON les débuts ne sont pas forcément simples, doux et évidents. Lorsque vous n’êtes pas d’accord, lorsque vous traversez une période de crise, lorsque vous sentez que vous venez de faire une rencontre qui va changer votre vie mais que toutes les étoiles ne sont pas alignées, essayez de trouver en vous et en l’autre assez de complicité pour dédramatiser les difficultés, pour lui montrer que malgré vos différences, vous l’avez choisi et vous voulez l’aimer de mieux en mieux. Montrez-lui que vous faites de votre mieux pour l’accepter, même si vous n’aimez pas toutes les couleurs de son arc en ciel.
Tout cela a été nouveau pour moi et un processus vraiment puissant et plein d’enseignements. J’apprends chaque jour et pas seulement à parler anglais. Je suis très reconnaissante d’avoir découvert la sagesse dont j’avais besoin pour saisir ce concept et commencer à tracer des rêves partagés avec quelqu’un qui a une vision du couple et du futur pas forcément similaire à la mienne de base, mais qui a décidé de regarder dans la même direction que moi parce que nous avons compris ensemble, que quoi qu’il arrive nous apprenons l’un de l’autre chaque jour. Nous nous sommes choisi pour vivre cette vie aujourd’hui. Nous aimerions avancer ensemble longtemps et on fera tout pour y arriver. On y arrivera d’ailleurs. Ce qui est beau, c’est que nous nous réparons chacun dans notre individualité grâce à cette rencontre. Et nous grandissons ensemble, à des rythmes différents souvent mais pour la même finalité : apprendre à mieux s’aimer les uns les autres. Et ça, c’est dommage mais aucun livre, ni école ne nous l’apprend. C’est en pratiquant et en vivant l’expérience de l’amour qu’on se transforme. Alors ferme le livre de développement personnel que tu as acheté et va te confronter au réel. Trouve tes tentatives de rapprochements à toi pour secouer le drapeau blanc quand tu en auras besoin. En fait apprendre l’amour, c’est un peu comme apprendre à cuisiner, les livres de cuisine sont superbes et multiples, si tu lis les recettes sans jamais te mettre aux fourneaux, tu ne sauras jamais si tu sais faire le gâteau. Je vous souhaite de rencontrer quelqu’un qui fasse le chemin nécessaire pour vraiment vous rencontrer, quelqu’un qui soit prêt à vous rejoindre, là où vous en êtes malgré le passé parfois difficile, le présent souvent inconfortable et le covid 19 certainement dans le futur. Avec beaucoup d’amour, toujours …
ELSA 🤍
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